Hervé M

24/06/2016
Arthrodèse lombaire

Cher  Docteur Favreul,

Vous m’avez opéré il y a un an maintenant et je tenais à vous en remercier à nouveau, en apportant mon témoignage sur cette expérience.

« J’avais depuis plus d’un an et demi des douleurs intenses dans le bas du dos et pratiquement tout le long d’une jambe. Radios, scanner, IRM ont fait suspecter des coincements de nerfs au niveau des lombaires.

C’est une de mes tantes qui m’a parlé du Dr Favreul pour l’avoir consulté. Il n’avait pas jugé l’opération indispensable pour elle, et je m’étais fait la réflexion que, venant d’un chirurgien qui opère en libéral, l’aspect financier de son métier  n’était pas une de ses priorités. Premier bon point !

Le jour du rendez-vous, avant la consultation, je devais passer une radiographie F + P au rez de chaussée de la clinique. Dans la salle d’attente, mon voisin m’a demandé si je me faisais opérer par le Dr Favreul. Il m’a dit textuellement « vous verrez, il fait des miracles. Maintenant je fais du sport tous les jours, moi qui n’en faisait plus depuis des mois avant l’opération ». Il m’a exhibé fièrement sa radio du dos. J’ai eu l’impression que sa colonne ressemblait, de haut en bas, à une échelle  métallique ! Impressionnant !

Ma radio sous le bras, ainsi que mes scanners et autres radios et IRM, je suis allé à mon rendez-vous.  Le Dr Favreul, avantd’observer mes clichés, m’a demandé de lui décrire mes douleurs le plus en détail possible. Puis il m’a ausculté et mobilisé les jambes. Il m’a alors expliqué, de manière très pédagogique en se mettant à la portée du novice, du profane que je suis, ce qui d’après lui occasionnait mes douleurs. Pour illustrer son propos, il m’a montré des vertèbres, disques et nerfs en plastique ( ?) qu’il avait sur le bureau et comment ils inter-réagissaient entre eux. Je le remercie d’avoir su vulgariser son savoir pour que je comprenne parfaitement. C’est seulement après  qu’il a examiné les clichés que j’avais amené, et là, je dois dire que j’ai été impressionné, « scotché ». Le Dr Favreul me prouvait sur les clichés tout ce dont il venait de me parler ! C’était même une évidence pour moi qui ne sait pas lire des radios et autres images scannées ! Le diagnostic étant posé et avéré,  j’ai demandé si une opération était la solution. Le Dr Favreul m’a d’abord expliqué les risques encourus, l’anesthésie, le déroulement, les suites. Il s’est assuré que j’en mesurais tous les paramètres avant de me parler du bénéfice attendu. J’ai demandé ce qui se passerait si je ne me faisais pas opérer. Le Dr Favreul m’a expliqué que je pourrais à terme ne plus « commander » mon pied ni retenir ma vessie ! Ma décision était prise, l’opération fut agendée, ainsi que le rendez-vous auprès de l’anesthésiste.

Bilans sanguin, dentaire, cardiaque. Pour le Dr Géraldine Mariat, anesthésiste, une femme charmante qui sait vous mettre à l’aise tout en restant très professionnelle, tout était en ordre. J’ai beaucoup apprécié son côté humain, rassurant, moi qui n’avais encore jamais été sous anesthésie générale malgré mes soixante ans. 

24 juin 2016 – jour J. Je suis accueilli par une infirmière en chef pour un dernier questionnaire complet , une dernière prise de tension et de pouls. Sans se départir de son sourire et de son amabilité, je sens chez elle le respect scrupuleux du protocole. Encore une « pro ». J’enfile la tenue ad-hoc avec des bas, façon drag queen, fous rires avec ma femme, photos souvenirs. Je suis parfaitement détendu. Un premier homme de salle vient me chercher en fauteuil roulant, questionnaire, qui suis-je, qui m’opère, de quoi. Protocole. Mêmes questions dans le couloir d’attente devant la salle d’opération par un deuxième homme de salle. Je rentre dans la salle d’opération. Mes radios sont affichées sur un écran. L’assistante de l’anesthésiste, après s’être présentée,  m’appareille en me reposant les mêmes questions. C’est rassurant de savoir que l’on ne va pas m’opérer d’une appendicite ou de l’ablation du foie ! Je discute de tout et de rien avec les Drs Mariat et Favreul. Tout le monde est parfaitement détendu sachant ce qu’il a à faire. Je n’ai pour ma part qu’à « collaborer » ….passivement.

D’un seul coup, sans avoir vu venir quoi que ce soit,….plus rien !

Je me réveille au moment où ma femme tout sourire pénètre dans ma chambre. Je suis bien, réalise ce qui s’est passé, étonné de ne pas être nauséeux comme mon entourage m’avait dit que je serai. Si ce n’était le décor, je croirais me réveiller comme n’importe quel matin après une bonne nuit de sommeil. Merci chère Mme Géraldine Mariat !

La suite fut il est vrai un peu moins drôle. Je ressens des douleurs dans le dos. Les infirmières me donnent des « anti-douleurs ». Dès le premier soir, j’ai la visite de l’anesthésiste et du chirurgien qui viennent s’enquérir de mon état. Le lendemain déjà, un kinésithérapeute me fait faire mes premiers pas dans le couloir et quelques exercices de flexion des jambes. Je suis étonné de pouvoir me mouvoir et me mobiliser à ce point. Je suis resté cinq jours à la clinique. J’ai eu tous les jours la visite de l’anesthésiste et du chirurgien. A chaque fois, je les ai sentis disponibles, s’assurant que tout allait bien. On parlait de tout et de rien, de loisirs, de passions. Leur temps n’était visiblement pas compté. Je pouvais même avoir l’impression d’être leur seul patient, et pas un client. Je les remercie également pour cela.

Je suis retourné à mon domicile couché dans une ambulance. Dès le lendemain, une infirmière est venue quotidiennement refaire mon pansement et une piqure contre les phlébites. Analyses de sang régulières avec envoi des résultats à l’anesthésiste. Réponse de sa part à chaque fois, même pour me dire que tout allait bien. Au moins, je savais qu’elle les avait lus. C’est quand même rassurant de savoir que le « service après-vente » fonctionne bien.

J’ai eu une première visite de contrôle un mois je crois après l’opération. Le Dr Favreul m’a questionné sur mon état et m’a soumis à différentes mobilisations des membres pour s’assurer que je ne ressentais plus la moindre gêne ou douleur. C’était le cas et je le savais avant qu’il ne m’examine.

S’en sont suivies deux autres visites, à six mois et un an, au cours desquelles, j’avais plaisir à dire au Dr Favreul, que tout allait bien et que je reprenais différentes activités abandonnées jusque-là.

Aujourd’hui, 14 mois après l’opération, j’ai malgré tout un gros regret et un problème quotidien ! Mon regret est de ne pas avoir rencontré le Dr Favreul plus tôt et par là, de ne pas avoir été opéré plus tôt, par lui évidemment ! Mon problème quotidien maintenant. J’ai une vie totalement normale, je fais du sport, j’entretiens mon jardin, je refais de la moto, je joue avec ma petite fille de 3 ans et me roule dans l’herbe avec elle. Tant mieux me direz-vous ! Et bien non ! Je dois me rappeler ce que m’a clairement dit le Dr Favreul : je n’ai pas un dos neuf, mais un dos réparé, et je dois le ménager. Le problème est là justement, car je me sens tellement bien, que je n’ai même plus souvenir de mes anciennes douleurs, et partant j’ai « peur » de ne pas être assez prudent au quotidien. Le point positif est que dans les moments de lucidité de mon inconscience, j’ai grand plaisir à repenser au Dr Favreul et à l’immense bénéfice que j’ai retiré à le rencontrer. Merci Monsieur le Docteur Favreul ! »

HM août 2017